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Article – Un métallier gagné par l’élévation – Métal Flash

En ce mois d’octobre 2020, le magazine Métal Flash, référence des professionnels de la métallerie, de la charpente métallique, de la ferronnerie et de la serrurerie, faisait un focus sur la surélévation.

L’occasion d’aborder l’intérêt du métal dans ces projets ambitieux mais aussi d’inciter les métalliers à tenter l’aventure.

 

Julien Homo, dirigeant de FER MET ALU, y est également interrogé pour parler de notre expérience sur ce type de constructions et notamment du projet Surélévation NORAC.

La surélévation : un terrain favorable à la métallerie

 

Après avoir balayé les avantages de la surélévation, on peut lire dans cet article que les métalliers ont un vrai rôle à jouer dans ces projets et qu’il faut savoir s’entourer comme l’évoque Julien Homo .

« D’une part, le volume des études préalables est important par rapport au tonnage d’acier mis en œuvre et d’autre part il y a souvent une variété de profils métalliques et de matériaux, ce qui n’est pas le terrain de jeu préféré des charpentiers métalliques ».

« Avant toute chose, la première des précautions n’est pas technique mais commerciale. Le métallier doit se poser la question de savoir s’il va y arriver tout seul. Créer un groupement et un macrolot dans lequel le métallier est mandataire est souvent une bonne solution. Les entreprises générales sont bien placées pour réaliser des surélévations, mais n’ont pas forcément les compétences précises, il y a là une carte à jouer ».

 

Le projet surélévation NORAC mis en lumière

 

Une fois encore, notre projet Surélévation NORAC fait parler de lui comme « une des surélévations les plus étonnantes construites en France ces dernières années. » Rien que ça !

 

 

L’article sur notre surélévation NORAC en intégralité ci-dessous

Dôme de verre à Rennes

Il s’agit sans doute d’une des surélévations les plus étonnantes construite en France ces dernières années. Un dôme de verre en est la pièce maîtresse. Une PME bretonne a assuré la fabrication et la pose de cette construction emblématique. Le siège du groupe agroalimentaire Norac restera sans doute pour longtemps une référence en matière de chantier de surélévation. Nous sommes dans le centre de Rennes (35), sur la place Hoche. Un bâtiment en maçonnerie construit dans l’entre-deux guerres pour lequel l’agence Maurer & Gilbert Architectes a imaginé une surélévation étonnante.
À la base, il s’agissait de créer deux niveaux supplémentaires en R+3 et R+4 à partir des combles sans rompre brutalement avec l’harmonie architecturale environnante classée aux Bâtiments de France. Un dôme vitré constitué de 796 de lames de verre, des ventelles articulées, apporte ici une réponse contemporaine dans ce contexte patrimonial. Cette enveloppe vitrée n’est pas étanche à l’air, elle est comme une serre bioclimatique au-dessus des deux niveaux de bureaux. En cas de pluie, l’eau ruisselle jusqu’aux chéneaux à condition que les lames soient baissées.
Sous ce dôme se trouvent des bureaux avec terrasses qui ont reçu une étanchéité bitumineuse comme sur une toiture-terrasse classique. Une structure métallique en profils HEB supporte les ventelles en verre trempé feuilleté. Celles-ci sont fixées dans un profil aluminium avec un mécanisme de vérin à tige en Inox. Il s’agit d’un système fournit par l’industriel allemand Colt International, un spécialiste du désenfumage.

Les plans de l’ouvrage ont été réalisés après qu’un prestataire spécialisé ait fait un scann 3D de l’existant et fourni un nuage de points au format DWG au métallier. Le BE de la métallerie Fer Met Alu a dessiné l’ensemble à partir du logiciel Tekla Structures. Pour la reprise de charge, il a fallu placer des poteaux béton à plusieurs endroits. Le béton a été préféré à l’acier car « le coffrage et coulage ont été plus faciles à envisager dans ce cas de figure », note Julien Homo, dirigeant de Fer Met Alu. La stabilité au feu de la structure est assurée par peinture intumescente. Par ailleurs la surélévation a fait l’objet d’une étude sur le « confort vibratoire», il n’était pas question qu’il y ait lors des déplacements des occupants un effet sonore ou d’élasticité dans cette construction. « L’innovation a reposé sur le process de construction en filière sèche avec une optimisation de l’espace de chantier lié à un montage sans grue à tours et dans le soin porté à l’économie de matières et à la recyclabilité de celles-ci », lit-on dans le dossier de présentation du projet. Ce dernier s’est déroulé sur une année et a fait l’objet d’une gestion en mode BIM.